« L’Air sauvage, Adrienne Bolland 1895 – 1975 », de Coline Béry.

 

L’Air Sauvage Adrienne Bolland 1895-1975

 

 

  En intégrant un milieu professionnel entièrement composé d’hommes et en devenant une star de l’aviation internationale, Adrienne Bolland a déjoué tous les pronostics. Depuis son enfance et jusqu’à sa mort, elle a fait valser les règles et les traditions. En s’appuyant sur une technologie balbutiante et décriée pour vivre, et en faisant de cette technologie son métier quotidien et outil de gloire, Adrienne Bolland a permis à toutes les jeunes femmes des années 20 d’imaginer une suite plus souriante pour leurs propres vies.  Un chemin ardu mais épanouissant du « droit à exister aussi » à sa guise, comme « tout un chacun », tout en étant rétribuée à sa juste valeur, et sans devoir se justifier de ce droit évident : tel était le souci de l’aviatrice que l’Amérique du Sud surnommait « la Golondrina » – l’Hirondelle.

  Fille d’un géographe célèbre, soeur d’un marin également célèbre, et adolescente pendant la boucherie que fut première Guerre Mondiale, Adrienne Bolland n’aura de cesse dès 1920 d’agir dans l’idée de partager son enthousiasme, de s’ouvrir à l’autre sans le préjuger, de « marquer le coup », de s’offrir quelque chose de grand à vivre sans faire de calculs vils et avec humanisme.

  Aucune femme n’avait jamais été employée, payée, salariée pour convoyer des avions avant elle. Grâce à l’ouverture d’esprit de son constructeur et sponsor : René Caudron, elle a permis à toutes les jeunes femmes à partir des années 20 de la suivre sur ce chemin ardu mais épanouissant du « droit à exister aussi », à sa guise, avec peine ou joie comme « tout un chacun », mais en étant rétribuée à sa juste valeur, et sans devoir se justifier de ce droit évident constamment. L’aviation permettait cela et le permet toujours ; mais Adrienne Bolland montre pendant 78 ans un souci permanent d’agir dans l’idée de partager son enthousiasme, de s’ouvrir à l’humanisme (et au yoga, qu’elle pratiqua assidûment à partir de 50 ans) et d’offrir sans faire de calculs vils : en somme, elle prouve qu’oser n’a rien de difficile.

  Coline Béry nous offre dans « L’Air sauvage » l’occasion de redécouvrir une figure de l’acrobatie et des records aériens, une femme d’action engagée dans les causes les plus périlleuses, une jeune fille de bonne famille française qui décide en 1920 de faire valser les convenances et les traditions, et de risquer le tout pour le tout en permanence dans le seul but de devenir une star internationale incontestée – ce qu’elle fut jusqu’à sa mort en 1975. La France la redécouvre chaque jour d’avantage grâce aux parutions de Coline Béry, toutes rédigées d’après des archives inédites et vérifiées.

  L’Intégrale biographique comprend :

– L’article complet de la revue RELIEFS N°5 (dont une partie est parue en mai 2017).

-« Le Matricule des Oiseaux », ou l’histoire enfin révélée de ses deux avions Caudron G.3, pilotés tous deux en Amérique du Sud de 1920 à 1923, et qui sont devenus célèbres grâce à leur pilote.

– Le seul texte écrit pour une encyclopédie de la Jeunesse où Adrienne Bolland livre son point de vue visionnaire sur l’aviation.

–  La chronologie de sa vie (1895 – 1975). La première partie de la chronologie comprend tous les actes notariés de sa famille répertoriés à ce jour, ainsi que l’histoire de son père Henri Boland/Bolland, de 1874 à 1919.

– La retranscription du DVD « La déesse s’amuse » qui est le seul entretien filmé montrant Adrienne Bolland interviewée pour la télévision en 1971.

– Les entretiens donnés à la presse, classés par date.

– Les caractéristiques de ses avions.

– La bibliographie complète et les sources de Coline Béry, un index général.

L’ensemble des articles de presse parus dans le monde entier sera traduit et publié dans un prochain volume.