dans les années 1890, de Charles Virmaitre.
Nous redécouvrons les joies de l’esclavage en amour grâce à « Fifty shades of Grey », . «À Paris, pendant le seconde empire, chacun prend son plaisir où il le trouve », et parfois dans des gestes « musclés ».
Le Sherlock Holmes des bas-fonds est de retour : appétit et malice sont chez Charles Virmaitre des qualités, et dans « les Flagellants et les flagellés de Paris », édité en 1902 par Carrington, éditeur anglais d’ouvrages érotiques, on assiste à des scènes pittoresques.
La prostitution, dans le Paris du second empire, voit un Prince Russe être capable de couvrir de pièces d’or un tapis, uniquement pour avoir le privilège de vibrer sous les mains de la meilleure call-girl de la capitale… D’indiscrétions en scènes très privées, d’anecdotes témoignées en histoires vécues, Virmaitre dévoile les pratiques cuisantes des princes, des Empereurs, des « people » et cocottes – déjà adeptes du « lifting » – qui faisaient le Paris élégant de cette époque.
En matière de « jeux » tout était possible.
Le fouet claque, le calme romanesque d’un roman anglo-saxon fait pâle figure à côté de cet ouvrage, nous vous prévenons.
Après le rarissime Paris Croque-Mort (mis en ligne par la Collection Corde Raide en 2015) racontant par le menu les plus affreuses histoires de cimetières parisiens, Charles Virmaitre revient, et il reviendra encore dans la Collection Corde raide.
Cette fois-ci, les pages offertes en fin de volume vous emportent vers la France des Airs, en 1909 – autant dire aux tous débuts de l’Aviation.
L’exemplaire de ce livre de Henry Kistemaeckers, en notre possession, a fait partie de la bibliothèque du Général Couve de Murville.
Les avions sont, dès leur invention (officielle en 1895, soit 120 ans) des objets de fantasmes : tout sera-t-il possible ? c’est ce « possible » que nous décrit avec humour et esprit l’auteur de « Aéropolis ». En effet tout comme le moteur à explosion, dont l’aviation est l’enfant presque naturel (si tant est que voler nous soit naturel) l’aviation balbutie en 1909, et ma foi, comme toutes les nouvelles techniques, elle doit se fabriquer sa place.
Mais quelle place donner à des machines que 150.000 années de présence humaine sur terre n’avaient pas, avant 1895, fait naître et voler ?
Les thèmes de la liberté volée et de la punition redoutée sont au centre de cette publication.